Corinne Lovera Vitali - Casterman

Illustrateur : Marion Duval

Baume pour les chagrins d’amour, les pertes, les séparations, ou comment la douleur du manque peut un jour disparaitre et la vie reprendre ses couleurs. Une pastèque volée,
métaphore de tous les arrachements, hante les jours et les nuits d’Anton. Cette perte crée un vide immense dans sa vie tranquille et organisée, jusqu’au jour où d’un certain chamboulement nait la vie ! Des chats malicieux sont passés par là. De grandes illustrations en double-page pour les tourments intimes d’Anton. Il est seul, petit, les champs sont immenses, les alignements à l’infini dans des tonalités de brun et d’ombre. Puis l’obsession s’installe et les pastèques deviennent énormes. Mais Anton est allé au bout de son chagrin, la vie revient, rose comme la chair pulpeuse et juteuse des pastèques sur un océan du précieux nectar. Quant aux alignements à l’infini, les pastèques n’en ont cure. La vie que diable !

Marie Dufon Roche