Christophe Léon - Thierry Magnier


De la boîte n’offrant qu’un unique programme à l’écran plat 127 pouces aux multiples chaînes, la télévision a toujours été diabolisée. On l’accuse d’être la cause de l’isolement, de l’abêtissement, sans oublier de la montée de la violence. Après Le goût de la tomate, Christophe Léon, auteur engagé,
ne manque pas de nous rappeler les dangers de la télévision, à travers ce roman court mais intense. Car, quand elle s’introduit au coeur même de la famille, son effet néfaste est radical. Elle subjugue, captive, accapare les parents d’Antoine, impuissant. Par ses phrases ciselées et son sens du rythme, l’angoisse monte jusqu’à la situation de non-retour, captivant le lecteur jusqu’au bout, qui, pendant sa lecture au moins, ne sera pas devant la télévision!

Marga Lopez