Ann Sei Lin - Lumen


Mots clés : roman fantasy, espace, magie, êtres de papier

Fin d’une originale trilogie de fantasy

Fin de la trilogie originale des Monstres de Papier. Agréables retrouvailles avec ce monde du silk punk, variante esthétisante, japonisante et plutôt lissée du steam punk, fantasy qui mélange des époques et des lieux historiques à un imaginaire de SF mâtiné de magie ! Des morts mais pas de sang avec des personnages de papier ! les préados et ados capables de lire un pavé de 430 pages adoreront ces personnages étonnants : les pliomages ont la maitrise du papier qui peut devenir un engin quelconque voire une arme ; les shikigamis sont les « monstres de papier » du titre mais en fait des êtres dont la grande puissance est soumise aux pliomages qui ont sur eux droit de vie et de mort. L’héroïne achève ici sa quête de l’arbre des étoiles qui devrait enfin délivrer les shikigamis de leur sujétion : sa victoire est coûteuse puisqu’elle y perd son ami de toujours dont le sacrifice donne la clé de la phrase énigmatique qui traverse les 3 romans « Une étoile mourante était tombée des cieux. De cet astre déchu, un arbre était né ». Séduisant.

Claudine Charamnac-Stupar