Sylvie Allouche - Syros


Une fiction pour des événements véritables.
Deux familles, deux enfants pour ne pas oublier la persécution des Juifs pendant la seconde guerre mondiale à Paris. Redire l’horreur, l’absurdité et l’antisémitisme rampant qui règnent alors, ainsi que lâchetés et délation, mais aussi le courage de résister qui se lève chez les parents de Mathias. La famille de Simon, elle, disparait dans la rafle du Vel d’Hiv. Mathias découvre Simon terré dans une cave sous l’atelier de son père, luthier renommé, celui qui place la minuscule pièce de bois, l’âme, au coeur du violon. La vie les séparera mais ils se retrouveront quand Simon donne en récital une oeuvre qu’il a composée lui-même sur un violon fabriqué pour lui par son père. Simon lit en prologue une lettre que celui-ci y a dissimulée : « …il est une chose à laquelle ni eux ni personne ne pourra jamais toucher, c’est l’âme. Tu sais l’essence invisible de chaque être…et puis celle que j’ai placée dans ton violon…Alors joue mon fils ». Le nom de l’oeuvre de Simon : « La musique des âmes ». Transmettre encore et encore.

Marie Dufon Roche