Ahmed Kalouaz - Rouergue


Mené à la première personne ce roman montre avec précision l’engrenage qui maintient les victimes de harcèlement dans le silence. Laure subit au collège des humiliations répétées. Pourquoi est-elle restée sans réaction ? Honte ? Manque de confiance en soi ? Tout est lié. On s’inquiète autour d’elle de la baisse de ses notes mais elle reste murée dans son silence. Finalement, c’est peut-être en voyant un jeune Syrien réfugié dans son établissement victime de brimades qu’elle trouve la force de parler. Le texte est prenant mais manque d’émotion, peut-être par excès d’analyse ?

Bernadette Poulou