Amélie Sarn - Milan
Deux scientifiques en quête d’éternité pour le genre humain, réalisent des expériences sur des prisonniers-cobayes. Bien entendu, l’expérience dérape. Un prisonnier évadé contamine les voyageurs d’un train à destination de Bordeaux. Toute la ville est rapidement infectée puis le mal s’étend à toute Marga Lopez
la France. Les malades décèdent et « ressuscitent » sous la forme de zombies avides de chair humaine. Quelques humains encore sains tentent de s’organiser pour survivre. Dans la droite lignée de la bande-dessinée « Walking dead », cet ouvrage destiné aux adolescents s’essaie au genre gore. L’essai n’est pas concluant. Les personnages manquent de consistance et d’originalité. Certaines situations semblent totalement absurdes : un armurier complexé, canarde des morts-vivants entre deux préparations de pâtisseries traditionnelles, une riche héritière est davantage préoccupée par la couleur de son vernis à ongles que par le carnage environnant. Le lecteur éprouve bien peu d’empathie envers ces quelques rescapés futiles incarnant des stéréotypes. Quoiqu’il en soit, la fin ouverte du roman laisse présager une suite.