Elisabeth Brami - Casterman

Illustrateur : Aurélie Guillerey

L’album se lit comme un poème, tendre et sans fard, sur les vieux et l’importance de prendre soin d’eux mais aussi les uns des autres. Sans aucun doute, ce sujet trouve un écho tout particulier dans cette période d’isolement. Loin
d’être larmoyant, le texte s’habille en plus d’illustrations fantaisistes qui en saisissent la tendresse, toujours avec justesse. Les mots simples permettent, non seulement aux petits lecteurs de comprendre la vie des grands-parents et personnes âgées, mais aussi, à un degré de lecture différent, de questionner le regard que l’on peut porter sur eux. Après avoir dressé les portraits des anciens, l’autrice s’adresse directement aux jeunes lecteurs en les gardant d’avoir peur de vieillir et en appelant à l’invention d’un monde heureux porté par le collectif intergénérationnel. On apprécie le choix de la citation finale de Bette Davis « On commence à s’apercevoir que l’on vieillit lorsque le poids des bougies dépasse celui du gâteau ».

Pauline Bestaven