Gwladys Constant - Oskar


La quatrième de couverture semble mettre l’accent sur Grégoire, l’ado cancre qui a le malheur d’avoir un père et une mère professeurs (un peu las, qui pensent à la retraite), une soeur ainée prof (un peu déçue de voir le décalage entre ses rêves et la réalité). Mais Grégoire n’est que l’accroche pour le lecteur ado. C’est de sa soeur que l’auteur semble être proche et le roman dévide des réflexions de profs typiques, des témoignages d’expérience vécue, des visions diverses de l’enseignement et de ce qu’il devrait être et, l’expression d’un amour certain quoique désillusionné de « ce métier à la con ». Ces profs
passionnés, à l’esprit ouvert, qui font des conseils de famille comme des conseils de classe sont assez touchants à travers les dialogues qui se veulent familiers. On regrette juste une drôlerie un peu laborieuse: ainsi dans la famille Bonneau, je prends le Père, Jean, Jean Bonneau. « C ’est juste, répond Jean. Bon, évidemment… » Potache.

Claudine Charamnac Stupar