Lara Avery - Lumen


La littérature adolescente développe depuis quelques années une nouvelle branche, la « sick lit », c’est-à-dire des romans sur des adolescents malades comme Nos étoiles contraires de John Green. Ici, on suit l’histoire de Samantha qui a une maladie grave et incurable, le NPC. Cette maladie lui fait perdre la mémoire. Depuis qu’elle sait qu’elle est malade, elle écrit une sorte de journal sur son ordinateur pour combler sa mémoire immédiate défaillante. Cette mémoire qui lui fait défaut, c’était pourtant son atout pour entrer à la fac et pour gagner des concours de rhétorique. Grâce à ce journal, on suit son
quotidien avec ses amis Maddie ou Coop mais aussi son histoire d’amour rêvée et réelle avec Stuart Shah. Ce jeune homme qu’elle admirait tant, sera pour elle un pilier pendant les premiers mois de sa maladie. Coop son voisin sera lui aussi très présent dans sa vie après la découverte de sa maladie. Malgré tout, comme dans de nombreux livres pour adolescents, le premier amour n’est pas le plus vrai, son véritable amour sera Coop avec qui elle explorera sa sexualité. Le livre se termine sur des mots laissés par sa famille et ses amis, à Sam alors qu’elle est à l’hôpital après une attaque. Ces mots touchants annoncent la fin du livre mais aussi la fin de la vie de la jeune fille. Ce roman est extrêmement captivant, difficile de le laisser bien longtemps. L’écriture parfois sommaire
traduit pourtant avec justesse les difficultés vécues par la jeune femme ou les différents personnages. Un style direct accentué par des titres humoristiques qui représentent bien l’état d’esprit de l’adolescente.Je conseille vraiment ce roman à tous ceux qui aiment cette littérature.

Maylis Cormont