Mano Gentil - Oskar


Tout part d’un énorme mensonge, un faux mot d’excuse où Blaise prétend sa grand-mère à l’article de la mort ; il va vivre des semaines d’angoisse et de culpabilité, dans un environnement familial plutôt baroque. Parents divorcés avec garde alternée, mais qui se remarient à la fin ! Les quiproquos s’enchainent car Blaise a eu la mauvaise idée de donner à cette grand-mère mourante, le nom d’un petit lièvre recueilli à la maison, Paulette : une mauvaise action, un mensonge énorme et le flot de conséquences qui frappe Blaise. Place au suspense. L’ensemble est raconté avec humour et dérision par Blaise lui-même et l’amour, l’amitié et la bienveillance qui circule entre tous laisse augurer que la leçon aura été entendue. La morale en clin d’oeil, mais efficace. Le poison du mensonge reste la culpabilité.

Marie Dufon Roche