par Julie Balland | Déc 3, 2017 | Actus livre jeunesse, Billets d'humeur
On n’est pas des pigeons…disent les auteurs habillés de plumes diverses autour du cou ou dans les cheveux dans les allées du Salon du Livre jeunesse de Montreuil 2017.
« Pas d’auteurs, pas de livres : laissez-nous nos plumes pour vivre. »
Slogans drôles pour une situation pas drôle, la portion congrue laissée aux auteurs jeunesse dans un secteur pourtant en très bonne santé, 5% de hausse des ventes en 201, leur précarisation interroge en effet.
©ActuaLitté, CC BY SA 2.0 (pour la photo)
par Claudine Charamnac Stupar | Juin 2, 2017 | Billets d'humeur
En lien avec le numéro de NVL la revue Des migrants et des migrations de Décembre 2016, je vous recommande de lire les propos de Patrick Chamoiseau dans « L’utopie est une sorte d’oxygène », Télérama n°3516, 3-9 juin 2017.
… »La fraternité à leur égard est essentielle , il est impossible de ne pas se sentir concerné. Mais la compassion ne suffit pas: si on se limite à la dimension humanitaire , on risque de passer à côté d’une autre réalité,. Les migrants ne sont-ils pas en train de déchirer un voile entre nous et le monde tel que nous le percevons, Ils ne reconnaissent pas les frontières, ne sont plus assignés à une terre d’origine, prennent le risque de sauter dans l’inconnu, d’affronter la mort pour tenter quelque chose d’aujourd’hui inconnaissable:une nouvelle réalité de l’homme dans le monde. Les migrants anticipent une mobilité nouvelle… »
par Claudine Charamnac Stupar | Mar 8, 2016 | Billets d'humeur
8 mars ? D’accord, on râle parce que 364 jours par an, on n’est pas à la fête ! Mais je voudrais en profiter pour rappeler qu’une femme a créé la revue, l’a portée 40 ans et qu’aujourd’hui un groupe de femmes la porte plus loin… A Denise Escarpit disparue, à vous présentes, à toutes ces femmes debout, AVE!!!
Claudine Stupar
par Claudine Charamnac Stupar | Nov 16, 2015 | Billets d'humeur
Non le monde actuel n’est pas celui des Bisounours et nos enfants sont pris dans la tourmente de la haine aveugle qui peut frapper partout tout le temps, la littérature de jeunesse ne peut se détourner d’un nécessaire discours de vérité et de réassurance pour continuer à avancer sans (trop de) peur. C’est là que nous sommes.
par Janie Coitit-Godfrey | Sep 29, 2015 | Billets d'humeur
Un article dans Le Monde, (PJ Catinchi, 11/09/2015) au sujet de Denise Dupont-Escarpit a suscité un billet d’humeur de Janie Coitit-Godfrey, qui l’a acccompagnée durant plus de 35 ans.
« Je trouve l’article sur Denise publié dans le Monde malheureusement très incomplet !
Il ne parle, ni de ses mandats de présidente de l’IRSCL (Société Internationale de Recherche en Littérature de Jeunesse) de 1981 à 1985 où elle a impulsé un esprit nouveau à la recherche en LEJ et organisé 3 conférences internationales, ni de tous ses voyages en Amérique du sud pour prêcher l’accès à la lecture pour les plus pauvres, ni de son prix GRIMM décerné depuis 1987 à des travaux éminents dans le domaine de la littérature d’enfance et de jeunesse.
Dommage!
Une fois de plus dans toute la première partie de cet article elle apparaît comme « femme de »,
et elle doit être furieuse!… »
Janie Coitit-Godfrey
Photo: Denise avec Sonia Svensson de l’Institut suédois du livre pour enfants lors de la conférence de l’IRSCL en 1985 à Montréal.
par Claudine Charamnac Stupar | Fév 4, 2015 | Billets d'humeur
L’ivresse du livre, titrait Patrick Williams, rubrique Info de ELLE du 23 janvier. Vous vous étonnez que je cite ici un hebdo féminin? c’est que ce papier fait chaud à nos coeurs. « Nous avons tellement pianoté sur nos Smartphones,tellement cliqué,tellement annoncé le sacre des liseuses que nous ne donnions plus très cher de ce vieil objet fait de papier et d’encre. Or le bouquin à l’ancienne se voit plébiscité par ceux-là même qui semblaient ses ennemis… » Non ?? On assisterait à un « rejet de la dématérialisation propre à la culture digitale ». Internet ne serait pas un concurrent de l’édition classique mais « un formidable tremplin ». Waouh!… » Tous les auteurs n’ont qu’un but: être édité sur papier ». OK,fantasme d’auteur, mais quid des lecteurs ?? Le livre numérique ne représenterait que 4% des ventes en France et « le livre dans sa matérialité possède une incomparable valeur affective ». Ouiiii, acquiesce-t-on, enthousiaste. Des preuves ? Céline- pas l’auteur, la maison de couture !- a pris comme égérie Joan Didion, l’écrivaine américaine de 80 ans. Je vous sens encore dubitatifs mais « récemment , un panneau autoroutier de Los Angelès a été hacké.(sic) On pouvait y lire : Read a Fucking Book. Les automobilistes ont apprécié. » Vous voyez…et si la mode vient des USA, le livre va devenir furieusement tendance, je me sens déjà une bookista. LOL.