Ce Printemps des poètes 2015, Régis Lefort, ami collaborateur de la revue NVL , était l’invité du Marché de la Poésie à Bordeaux pour son recueil Onze ( éd. de Vallongues, 2012, 15€- ISBN 9782906591660).A une ou deux voix, ses poèmes ont été lus  sous la Halle des Chartrons  et à la Librairie Olympique. Si la poésie a besoin de lecture, relecture et silence, elle a aussi besoin de la voix qui  donne chair et rythme et souffle à des  écritures pas toujours faciles d’accès.

Olivier Chaudenson, directeur de la Maison de la poésie pense aussi que la lecture de texte peut faciliter l’entrée dans un poème.  La voix aurait plus de chance de faire goûter les œuvres. Mais les textes contemporains sont peu lus. Dès lors, « la rencontre avec l’auteur, la lecture, la performance, tout ce qui montre que la poésie est un art vivant, tout ce qui est du registre de la littérature en scène, est une façon de s’exprimer auprès d’un public plus large », estime-t-il.
Et c’est vrai aussi de la poésie jeunesse .
A lire aussi  dans le numéro de mars de NVL: un article sur des parutions de  poésie jeunesse  » La poésie est une insurrection ».